lundi 28 juin 2010

Des perceptions

Suite à une question posée par P. C., les perceptions peuvent être subdivisées (entre autres) en
- perceptions sensorielles et mentales (dbang shes / yid shes) ;
- perceptions représentatives ("indirectes", au sens de "avec image mentale") et non représentatives ( = "directes", au sens de ""sans image mentale") (rtog pa / rtog med kyi shes pa).

Toutes les perceptions sensorielles sont non représentatives .

En revanche, les perceptions non représentatives ne sont pas obligatoirement sensorielles.

Il existe des perceptions mentales qui sont non représentatives.

C'est le cas, par ex, des perceptions mentales non représentatives des arya, mais les êtres en-deçà de l'état d'arya en ont également :
par définition, toute perception sensorielle est suivie d'une perception mentale non représentative, qui permet (et elle seule) de nommer l'objet perçu.

Il y a encore d'autres exemples de perceptions mentales non représentatives chez les êtres non arya, mais il faut en laisser pour d'autres occasions...

jeudi 24 juin 2010

De la souffrance

«L a souffrance est partout, et la souffrance n’est pas désirable. » Voilà, en très, très résumé, le constat de base qui a présidé au mariage des sciences cognitives et du bouddhisme.

Voir la suite dans cet article du Point :

Le bouddhisme au secours de la médecine, actualité Société : Le Point

mardi 22 juin 2010

Prendre refuge sur F2

    • Sagesses bouddhistes F2
    • Dimanche 27 juin 2010

Prendre Refuge ou « la prise de refuge »

Invité : Vénérable Dagpo Rimpoché

« Prendre refuge » conduit d’une façon solennelle l’entrée de la personne dans la voie du bouddhisme et le respect de ces préceptes. Une voie et un engagement choisis librement.

mercredi 9 juin 2010

Has been

Vous connaissez ce résumé désabusé du grand Maître Goungthang Rinpoche, en réponse à des disciples qui le pressaient de narrer sa biographie ?

"Pendant les 20 premières années de ma vie, je n'ai pas même pensé au Dharma.
Pendant les 20 suivantes, je me suis dit qu'il faudrait que je le pratique un jour.
Les 20 dernières années, j'ai amèrement regretté de ne l'avoir jamais pratiqué (et de ne plus en être capable).
Tel est le récit de ma vie !"

Bien évidemment, il ne s'agissait pas de sa vie à lui, mais de ... la mienne, je le crains.

Je ne sais pas en ce qui vous concerne, mais j'ai l'impression que ma vie aura été partagée en deux périodes consécutives qui se sont enchaînées sans le moindre intervalle :
il n'y a pas si longtemps (hum !), on me disait : "Tu es trop jeune - pour faire ceci ou cela, pour savoir ceci ou cela."
Désormais, on me dit, ou on me fait comprendre avec plus ou moins d'égards : "Tu es trop vieille - pour faire ceci ou cela, pour comprendre ceci ou cela."

Dites, vous, cela vous est arrivé , d'avoir le bon âge ???

Samsara illustré

"Par hasard", ou en traduction bouddhique : par un concours de circonstances ne devant rien au hasard (le pauvre, que pourrait-il y faire, lui qui n'existe pas ?) et tout aux karma (les miens, forcément), j'ai vu hier soir un bout d'émission à propos de l'Appel du 18 juin (1940).

Sous l'éclairage du Dharma, des faits naguère étudiés à l'école prennent une toute autre dimension.
"L'Histoire, ou les inconvénients du samsara illustrés." Magnifiquement. Tragiquement.
La loi de causalité à l'oeuvre, à chaque instant, impitoyablement. C'en serait presque risible si ce n'était pas si triste, et si douloureux.

12 juin 2010

Le samedi 12 juin 2010 coïncide, selon le calendrier tibétain, au 30ème et dernier jour de la 4ème lunaison, c'est à dire de Sagadawa - du Vesak, si vous préférez. Je ne vous ferai pas l'injure de vous rappeler que c'est le mois qui commémore la naissance, l'Eveil et le parinirvana du Bouddha Shakyamouni.

C'est l'occasion à ne pas manquer (sinon, va falloir attendre onze mois) d'accumuler plein de mérites facilement : tout karma positif accompli durant ce mois éminemment bénéfique est multiplié par 100 000.

Eh oui, il y a des jours plus porteurs que d'autres, paraît-il.

Quelle vie !

Ca fait un bout de temps que je n'ai pas posté de billet : je suis débordée.
Par les activités de l'UBF principalement.

Quand je pense que le Baba de la bonne pratique est d'avoir peu d'activités : bya ba nyung ba. C'est complètement raté en ce qui me concerne, en tout cas pour le moment (restons optimiste).

Outre la modération en les activités, la modération en les désirs - 'dod pa chung ba - est également recommandée. C'est pas gagné non plus.

Ah oui, si vous ne savez pas quoi faire ce week-end, n'hésitez pas à venir patauger dans la boue avec nous à la Grande Pagode du Bois de Vincennes.

En plus, il y aura un concert de musique classique dans la Pagode même à partir de 18 h 30.
Je ne sais pas si l'acoustique va suivre, mais au moins, le décor sera original :
vous pensez, une case royale camerounaise datant de l'exposition coloniale de 1931, métamorphosée en "pagode bouddhiste" par arrêté municipal (ou presque).
C'est pas tous les pays qui ont une pagode aussi atypique. Seulement la France. Seulement Paris. (C'est bien notre veine ! Ah ! s'ils avaient eu la bonne idée de conserver le pavillon cambodgien, reproduction d'un temple d'Angkor... ).

Bref, pour consulter le programme des festivités :

Les 12 et 13 juin 2010 Fête du Bouddhisme à la Grande Pagode du Bois de Vincennes

Les tarifs sont un peu chers, mais c'est pour une noble cause : rafistoler (un peu) le patrimoine de la Ville de Paris.