lundi 27 juin 2011

Grande Pagode du Bois de Vincennes

Une jolie promenade les dimanches d'été :

La Grande Pagode du Bois de Vincennes.

vendredi 24 juin 2011

The Buddhist Nun of Emei Mountain



Vidéo postée par le 13 févr. 2009

A film by Liang Bibo. The credits are at the end of the film. The film is put up by kind permission of Liang Bibo, a distinguished Chinese documentary film maker who works for Chengdu Television. Made in the later 1990s.

There are twenty nuns living in the Fuhu temple practising Buddhism.

For further information, please contact Alan Macfarlane at am12@cam.ac.uk

mardi 21 juin 2011

Fête du bouddhisme les 25 et 26 juin à la Grande Pagode du Bois de Vincennes

Programme
Samedi 25 juin 2011

11 h Ouverture des portes
13 h Atelier introduction à la méditation Theravada
14 h 30 Cérémonie d’ouverture
15 h 30 Atelier introduction à la méditation Zen Soto
16 h 30 Atelier introduction à la méditation par le Village des Pruniers
15 h Discours officiels
17 h 30 Spectacles traditionnels en extérieur
18h30
Concert de soutien au profit de la rénovation de la Grande Pagode

Dimanche 26 juin 2010

11 h Ouverture des portes
13 h Atelier introduction à la méditation Vajrayana
14 h Atelier introduction à la méditation Zen
15 h 30 Conférence « L’Eveil du Bouddha », questions-réponses
17 h Courte cérémonie de clôture
15 h Discours officiels
17 h 15 Spectacles traditionnels en extérieur
18h45 Concert de soutien au profit de la rénovation de la Grande Pagode

samedi 18 juin 2011

Rinpoche aux Sagesses bouddhistes du 19 juin 2011

Le 19 juin, émission spéciale des Chemins de la foi :
la matinée durant, toutes les religions ont abordé le même thème : l'amour.

Les invités des Sagesses étaient :
le Vénérable Dagpo Rinpoche pour le mahayana - vajrayana
Jeanne Schut pour le theravada
Jérôme Ducor pour le mahayana - paramitayana.

Durant une semaine, il est possible de visionner l'émission sur F2 :

http://programmes.france2.fr/les-chemins-de-la-foi/IMG/asx/bouddhistes-61.asx


Images mentales

"J'ai du mal à concevoir qu'une image mentale soit un existant permanent", entend-on souvent.

Partons de ce qu'est un phénomène "permanent" ("inchangeant" serait peut-être plus clair) :
un phénomène qui ne naît pas de causes et de conditions, et qui ne change pas d'instant en instant.
Selon l'école madhyamika prasangika, un tel phénomène n'en est pas moins dépendant : il dépend entre autre du nom qui lui est applique, de la perception qui l'appréhende, de sa base de référence, etc.

Prenons pour exemple le non soi d'Adam (cad l'absence de nature autogène - ou encore absolue - d'Adam)
Le non soi d'Adam est un phénomène "permanent" :
il ne change pas d'instant en instant ; il ne procède pas de causes et de résultats, et il se sert de cause ou de condition à rien.

Le non soi d'Adam dépend, entre autres, de sa base de référence : Adam. Il n'existe qu'en relation avec d'Adam. A noter : cette relation de dépendance n'est pas une relation de causalité.
Le non soi d'Eve, lui, dépend d'Eve, et de personne d'autre. Etc.

Quid de l'image mentale ?
En dépit de l'adjectif "mental", le phénomène concerné n'est pas de nature mentale. Il n'est d'ailleurs pas un phénomène composé, impermanent. Il est un phénomène permanent.
L'image mentale d'un objet (un seul et même objet) ne change en effet pas d'instant en instant.
Certes, comme nos perceptions se succèdent très vite, nous avons l'impression que les images mentales "changent". Oui, au sens où des images mentales se succèdent.
MAIS ce sont des images mentales d'objets divers. Et donc des images mentales diverses, de même que, par ex,
Adam et Eve sont divers.

Par rapport à une seul et même objet, son image mentale ne se modifie pas, car l'image mentale de cet objet est ce qui apparaît à l'esprit comme (- - cet objet), à savoir la négation de la négation de l'objet. Or, les existants "négatifs" sont permanents.
Pour être composé / impermanent, il faut qu'un existant soit "affirmatif".

Une table, une pensée, un brin d'herbe, sont des existants affirmatifs : ils sont envisagés sous l'angle de ce qu'ils peuvent produire).
Un non soi, une vacuité, une cessation, le nirvana, la libération, une image mentale sont des existants négatifs : ils sont envisagés sous l'angle de ce qu'ils ne sont pas, ou plus.

lundi 13 juin 2011

Pour venir à l'Institut à Veneux

Journée Portes ouvertes


Institut Ganden Ling, Institut Guépèle
Chemin de la Passerelle
77250 Veneux-Les Sablons


Gare de Moret- Veneux (ligne Paris Montereau par la gare de Lyon - trajet de 50 mn environ)

jeudi 9 juin 2011

Causalité et interdépendance en chanson



Pour habituer vos enfants et petits-enfants aux notions de causalité et d'interdépendance, voici une chanson interprétée en 1981 par les Poppys :
Il faut une fleur pour faire le monde ((L. Bacalov / S. Endrigo / G. Rodari) 1976)

Les solistes sont Rachid Arhab (désormais journaliste) et, à la fin, son frère cadet Hasan

Pour faire une maison
Il faut du bois
Pour trouver ce bois
Il faut un arbre
Pour faire cet arbre il a fallu qu'on sème
Sème une graine vivante et belle
Pour faire la graine
Il a fallu que pousse
La fleur si douce la fleur si douce
Il a fallu une fleur pour faire le monde

Pour faire naître une fleur
Il faut une graine
Pour faire la graine
Il faut un arbre
Un arbre qui vient prendre ses racines sur la colline
Verte et tranquille
Un arbre qui a porté sur ses branches
La fleur si blanche la fleur si blanche
Il faut toujours une fleur pour faire le monde

Pour faire une maison
Il faut du bois
Pour trouver ce bois
Il faut un arbre
Pour faire cet arbre
Il a fallu
Qu'on sème sème une graine
Vivante et belle
Pour faire la graine
Il a fallu que pousse
La fleur si douce
La fleur si douce
Il a fallu une fleur pour faire le monde

Pour faire naître une fleur
Il faut une graine
Pour faire la graine
Il faut un arbre
Un arbre qui vient prendre ses racines sur la colline
Verte et tranquille
Un arbre qui a porté sur ses branches
La fleur si blanche
La fleur si blanche
Il faut toujours une fleur pour faire le monde

lundi 6 juin 2011

Les images mentales

Parmi les différentes catégories d'existants, où se situent les images mentales ?

- Ces images mentales sont constamment utilisées par nos perceptions représentatives (tout ce qui en nous est de l'ordre de la "pensée") => elles existent, n'en doutons point.
De manière relative bien sûr, cad en dépendance.

- Alors, existants permanents ou impermanents ? Composés ou incomposés ?

Pour rappel, tout phénomène composé, par définition impermanent, naît de causes et de conditions.
Il est un résultat qui suppose, pour se produire, la réunion d'une cause consubstantielle et de conditions complétives.
Prenons le cas de la plante, qui a pour cause consubtantielle la graine qui est à son origine : cet exemple illustre la continuité nécessaire entre la cause (consustantielle) et son fruit. Les deux doivent être de même subtance (rdzas).

Dans le cas d'une image mentale, pourrions-nous détecter une cause consubstantielle, sachant que toute cause consubtantielle dispaît au profit de son résultat, qui doit être de même substance qu'elle, ce dans une même continuité, cad sans interruption entre la cause et le résultat ?

Il importe que chacun réfléchisse à la question.

Que pourrions-nous être tentés de citer, par ex à propos de l'objet de notre perception quand nous repensons avec plaisir à tel mets dégusté dans notre enfance ?

a) Le mets pourrait-il être cause consubstantielle ?
Sans doute pas, et ce pour plusieurs raisons.
Entre autres, ce mets de notre jeune temps a disparu depuis bien longtemps, et donc son continuum de substance aussi.
Le mets en question était un phénomène bien concret, sucré ou salé. Aujourd'hui, il ne nous en reste que le souvenir. Ce souvenir n'est lui-même ni sucré ni salé ;-)

Néanmoins, quand nous repensons à lui, c'est quand même lui qui est l'objet de notre perception, non ?
Comme il n'existe plus, et que pourtant une perception se produit à son égard, c'est que notre esprit a pallié l'absence en le "concevant", en se le représentant.
Ce qu'elle appréhende, c'est sa représentation, son image mentale.
Ce ne peut pas être le mets lui-même : dans l'exemple pris, non seulement il n'est pas présent, mais il a disparu depuis des lustres.

b) un phénomème de nature mentale pourrait-il être ici cause consubstantielle ?

De manière générale, des phénomènes de nature mentale peuvent indubitablement servir de causes consubstantielles à de nouveaux phénomènes de nature mentales qui leur succèdent dans une même continuité.
Toute perception procède nécessairement d'une cause consubstantielle, accompagnée de x conditions complétives - dont l'objet.
=> l'objet d'une perception lui sert de condition complétive, et non de cause consubstantielle.

Or, en l'absence de toute cause consubstantielle, on ne peut en aucun cas classer un phénomène parmi les phénomènes composés, impermanents.

En résumé, étant entendu que les images mentales sont des existants, et qu'elles ne sont pas des phénomènes impermanents faute de causes consubstantielles, il s'ensuit qu'elles sont des phénomènes permanents.

Les perceptions avec image mentale

Pour faire simple : tout ce qui reste :-)

Comment ? Cela ne suffit pas en guise d'explication ?
Pourtant ... cette méthodologie par élimination est fort utilisée en philosophie bouddhiste.
Notamment pour établir les phénomènes "négatifs", cad envisagés non sous un angle positif (ce qu'ils sont, et/ou ou) mais sous un angle "négatif" : ce qu'ils ne sont pas et/ou n'ont pas.
Exemples au hasard : non soi, vacuité, ... image mentale.

Pour rappel, les perceptions sensorielles n'utilisent pas d'image mentale. C'est exclu.

Que nous reste-t-il ?
- Les perceptions mentales.
Toutes ?
- Non. Cf. Article précédent.

Que se passe-t-il de différent ?
Les perceptions "représentatives" sont des perceptions qui n'appréhendent pas tel quel leur objet. Elles l'appréhendent au travers de la représentation qu'elles en ont. Représentation ici dénommée "image mentale".

Pour prendre un exemple, quand nous voyons une table, nous percevons "directement" l'objet table, qui est sous nos yeux. Nous n'avons pas à le "penser", nous n'avons pas à nous le représenter, car il est présent.

Quand nous "pensons" à une table (que nous envisageons d'acheter, que nous voulons fabriquer, etc.), laquelle table n'est pas à portée de vue, nous ne pouvons évidemment pas la voir, puisqu'elle n'est pas là, ou qu'elle nous est cachée.
L'objet de notre pensée - perception mentale -, est cependant la table, n'est-ce pas ?

Oui, mais ce que notre perception appréhende alors n'est pas l'objet concret table.
Elle appréhende la représentation de la table qui se forme dans notre esprit, bref l'image mentale de la table.

Les perceptions sans image mentale

Les perceptions sans image mentale (rtog med kyi shes pa) sont les perceptions qui appréhendent directement leur objet.
Elles sont soit sensorielles (dbang shes) soit mentales (yid shes).

1) Toutes les perceptions sensorielles sont dans ce cas.
En d'autres termes, les perceptions visuelles, auditives, olfactives, gustatives et tactiles "voient" / perçoivent leur objet sans intermédiaire, cad sans image mentale.

2) Les perceptions mentales dites "directes" se passent également d'image mentale.

Chez la majorité des êtres ordinaires, les perceptions mentales directes sont machinales : elles sont tellement fugitives qu'elles passent inaperçues et échappent à leur agent.
Elles sont néanmoins fréquentes :
* hormis les vaibhashika et les prasangika, les autres philosophes boudhistes admettent que toute "alter-perception" (perception sur un objet autre qu'elle-même) soit assortie d'une "autoperception" - perception mentale directe ;
* toute perception sensorielle entraîne une perception mentale directe.

A cela s'ajoutent les perceptions "yogiques", fondées sur la réalisation de l'union du calme mental (shamatha) et de la vue supérieure (vipassyana).

Devinette du jour :
à quel stade de la voie cette réalisation est-elle obtenue ?

Perceptions avec ou sans image mentale

Venons à la question qui intrigue nos amis : les images mentales.

Préambule : le sujet abordé est complexe. Le comprendre revient quasiment à comprendre le non soi.
Ne nous étonnons donc pas de ne pas y parvenir du premier coup :-)
"Patience et persévérance sont les deux mamelles de la réussite", y compris sur la voie.

Pour brosser le tableau général, nos perceptions se répartissent entre

- celles qui appréhendent "directement" leur objet, sans utiliser d'image mentale
Nous les qualifierons pour le moment de "non représentatives", cad "sans représentation mentale". En tibétain rtog pa.

- et celles qui, n'appréhendant pas directement leur objet, les appréhendent au travers, ou encore par l'intermédiaire d'une image mentale
Nous les qualiferons pour le moment de " représentatives", cad "avec représentation mentale".
En tibétain rtog med kyi shes pa.

Des perceptions

A la demande de Françoise et de ses amis qui se posent moult questions à propos des images mentales, revenons le temps d'un article sur la question des perceptions, sujet passionnant et ... inépuisable.

L'importance du sujet est telle que les maîtres et philosophes bouddhistes proposent de multiples approches et classifications, en deux, en trois ou encore en sept.
Toutes ces classifications sont exhaustives. Se fondant sur des critères divers, elles fournissent des éclairages complémentaires.

NB Les termes utilisés en traduction ne sont pas forcément très "parlants" - pour comprendre ce dont on parle, il importe de se reporter aux définitions.

Les classifications binaires des perceptions sont au nombre de six :
- perception pramana et perceptions a-pramana - j'évite délibérément de traduire pour le moment, car les différentes écoles non pas forcément la même conception de ce qui est "valide"/"avéré" ou non.
- perceptions représentatives et perceptions non représentatives
- perceptions exactes et perceptions non exactes
- perceptions sensorielles et perceptions mentales
- mental et facteurs mentaux
- perceptions conceptuelles et perceptions non conceptuelles

Classification ternaire :
- perceptions représentatives
- perceptions non représentatives exactes
- perceptions non représentatives non exactes

Classification septénaire :
-
perceptions non représentatives exactes
- perceptions représentatives exactes consécutives
- perceptions justes non stabilisées
- perceptions machinales
- perceptions repésentatives consécutives
- perceptions fausses
- doutes




dimanche 5 juin 2011

Monklets at the Dhakpo Shedrupling Buddhist Monastery



Vidéo postée sur Youtube par le 8 mars 2011

Dhakpo Shedrupling Monastery 2011



Video postée par le 8 mars 2011

Jolies prises de vue du monastère de Kaïs

Dhakpo Shedrupling Buddhist Monastery: Evening Prayers



Vidéo postée sur Youtube par le 8 mars 2011

jeudi 2 juin 2011

Contrefaçon

De nos jours, la contrefaçon envahit tous les domaines, y compris le religieux et le spirituel.

Prenons l'exemple du bouddhisme.
Comme le nom l'indique, c'est l'Enseignement tel que prodigué par le Bouddha.

Le Lamrim insiste bien sur ce point, jusqu'à lui consacrer le premier de ses quatre chapitres.
Sage précaution, car aujourd'hui, nombreux sont les "libres pratiquants" qui s'arrogent le droit de fabriquer par eux mêmes leur propre tambouille en mélangeant allégrement les religions, ou plus exactement en en prenant ce qui leur agrée pour l'heure.

D'un certain côté, pourquoi pas ? Vive la liberté - de pensée, d'expression, etc.

OK, mais à une condition quand même : de l'annoncer, et l'énoncer, clairement, en avertissant tout un chacun : "Ceci est un produit de mon invention, à partir d'ingrédients dûment sélectionnés par mes soins", sans plus utiliser les appelations contrôlées.

Sinon, les religions en général , et le bouddhisme en particulier risquent d'en voir des vertes et des pas mûres, avec moult risques d'indigestion et/ou intoxication. Ou d'affadissement, au point d'en devenir insipides.

Tradition, rien que la tradition, toute la tradition :-)

Vesak

Selon le calendrier tibétain, c'était aujourd'hui le premier jour du 4ème mois lunaire, appelé Vesak en sanskrit, Saga zla ba en tibétain, en tout état de cause un excellent mois qui commémore rien moins que la naissance, l'Eveil et le parinirvana (mort) du Bouddha.

Le point culminant est le jour de la pleine lune, le 15 juin cette année, mais le mois entier est considéré comme particulièrement propice, tout karma bénéfique étant démultiplié.

Beaucoup de bouddhistes redoublent donc d'ardeur, qui en s'abstenant de nourriture carnée, qui en faisant une retraite, etc.

Allez ! Avec un zest d'imagination, il devrait être possible de trouver un petit quelque chose de bien à faire :-)